Retour à la réalité [PV Seika]

Des heures s'étaient écoulées, puis des jours. Cela faisait un moment qu'il avait quitté en trombe la salle de cours sans aucune explication. Déjà qu'il n'allait pas souvent au lycée, cela ne pouvait pas arranger ses relations avec ses professeurs, tout comme les élèves qui avaient du le prendre pour un fou ce jour là. L'accident dans sa chambre avait laissé des séquelles, il n'avait pas revu Stella depuis, et il voyait de temps en temps Tsukyo, inquiète pour sa nouvelle amie.

Il passait beaucoup de temps à marcher, sans jamais se décider à rejoindre sa poupée dans son sanctuaire, peut-être avait-il peur de sa réaction. Il ne savait pas vraiment ce qui l'en empêchait, du coup il marchait, sans but précis, pensant à sa nouvelle situation. Les poupées, leurs cœurs, le Alice Game. Il voyait le monde autrement, chaque petite fille devenait une potentielle poupée. Il les observait attentivement avant que leurs mères ne les cachent en jetant des regards méfiants au jeune garçon.

Aujourd'hui, ses pas l'avaient mené au parc, il avançait dans une allée en fixant sa main et ses deux bagues. L'une magnifique, l'autre fissurée et terne. D'un point de vue externe, on aurait dit une nouvelle fiancée qui admire sa bague, sauf que Riko n'arborait pas franchement un regard ébahit mais plutôt un regard triste. C'est ainsi qu'il avançait dans l'allée du parc, trainant des pieds tel un corps sans vie. L'idée de perdre cette petite fille à laquelle il s'était attaché ne cessait de lui serrer le cœur, supprimant tout son dynamisme et sa joie de vivre habituelle. En peu de temps, il s'était attaché à cette poupée, était-ce un espèce de "coup de foudre" ou était-ce ce pacte et cette bague qui avait créé un lien si fort ? Il ne savait pas vraiment, mais il cessa de se poser des questions lorsqu'il bouscula quelqu'un (ou quelque chose). Levant les yeux vers l'obstacle il constata qu'il s'agissait d'une fille, avec un visage étrangement semblable à celui d'une poupée. Cette confusion entre le visage d'une poupée et le corps d'une humaine laissa le garçon sans voix, il ne savait quoi dire et en oublia même la politesse, ne s'excusant même pas de cette bousculade. Il ouvrait la bouche puis la refermait sans qu'un mot ne sorte.

Je ne sais plus vraiment pourquoi j'étais sortie ce jour là ... sans doute que ce manoir était un peu trop grand pour moi seul ... il manquait de vie ... sombre et silencieux ... j'avais eu beau allumer toute les lumières et mis cette télévision bien trop grande pour être appelée de la sorte en route ... rien ne changeait ...

J'étais donc discrètement sortie par la sortie des employés qui avait le net avantage de mener directement sur la rue ... je n'avais nullement l'envie de parcourir ce jardin inutilement immense ... comme sortie d'un de ces contes qui finissent toujours étrangement bien ... il fallait quand même être naïf pour y croire ... et stupide pour supporter ces inepties ...

Je broyais ces idées en marchant à travers la ville, j'avais l'envie de m'en prendre à quelqu'un ... n'importe qui du moment qu'il pourrait tromper mon ennuis ... qu'il serait capable de ne pas me répondre que d'affreuse banalité ...

Sur ces "mots" j'étais arrivée au parc ...
Il n'y avait pas trop de monde ... je pouvais entendre le bruissement du vent dans les feuilles des arbres m'entourant ...

Je fus cependant ramener à la réalité par ce jeune homme qui venait de me percuter ... il me dévisageait et sembler articuler sans qu'aucun son ne sorte pour autant ...
Je le dévisageais pensant qu'il n'avait sans doute jamais vu d'être humain auparavant ... enfin il n'y avait sans doute pas grand chose à faire ...

"Sa va aller ... ?"

Lui dis-je sans laisse transparaître aucun sentiments dans ma voix ... le visage impassible comme souvent ...
Je soupirais en le fixant, attendant qu'il reprenne ... si tant sois peu qu'il le puisse ses esprits ...
Je passais ma main devant ses yeux comme le faisait ces héroïnes cruches dans ces téléfilms sans queue ni tête ...
Après tout, les humains ne m'aimait pas ... et je le leur rendait très bien ... je n'avais pas été capable de rentrer dans ce moule ... de sourire hypocritement en hochant la tête ... tant pis pour moi ... tant pis pour eux ... parce que moi cela m'est plus qu'égal !

"Sa va aller ... ?"

Riko avait totalement perdu la parole et cessa d'essayer de parler, le temps de ramener ses pieds sur la planète terre. Mais alors que sa bouche était fermée, et après un geste de la main de l'inconnue devant lui, ses yeux se mirent à cligner à plusieurs reprises, encore plus vite que le clignotant d'une voiture (je sais, c'est recherché ^^). Lorsqu'enfin il retrouva pied, loin de ses pensées, il put enfin formuler un mot :

- Oui...

Attention ! Grand effort de la part du garçon, plus qu'un mot, il allait maintenant retrouver comment prononcer suffisamment de syllabes pour en faire une phrase complète, mieux que ça, une question :

- Et toi ?

Hmm... oui, ce n'est pas aussi extraordinaire que ce à quoi on pouvait s'attendre, mais d'un certain point de vu, ça tiendrait presque de l'exploit. Enfin, ne nous avançons pas trop sur la guérison du garçon, même s'il venait de vaincre son mutisme, il avait encore un visage de poupée devant les yeux. Ce qui mena Riko à demander, d'une façon si naturelle qu'elle pouvait en devenir déconcertante pour une personne dite "normale" :

- Tu es une poupée ?

Ça peut surprendre, mais ce qui est encore plus surprenant c'est que, même en lui laissant le temps, il ne pensera pas à se reprendre. La question lui parait aussi naturelle que s'il venait de demander à la jeune si tout allait bien, ce qu'il aurait du faire quelques secondes plus tôt au lieu d'imiter le poisson.

[clair, c'est recherché XD]

Visiblement, il venait de revenir parmi nous, après avoir cligner les yeux à maintes reprise ... ce garçon était étrange ... vraiment ...

Il me répondit que oui ... il ne semblait avoir l'habitude parler avec autrui ... disons plutôt qu'il ne devait pas parler souvent, c'était l'impression qu'il me donnait ... enfin, je ne pouvais pas critiquer puisque c'était mon cas ... je ne parlais guère beaucoup, voir pas du tout ... peut-être tout seul qui sait ...

"Et toi ?"

Il finit par me retourner la question après quelques instant , puis il enchaina par une questions des plus étrange ...

"Tu es une poupée ?"

C'était quelque chose que l'on m'avait souvent dit ... de manière plus ou moins blessante même si cela ne m'avait jamais ni plu, ni atteint ... je m'en fichais, mais ... je trouvais assez étrange de sa part de me poser une question aussi ... enfin ... j'étais assez déconcerté ... et il en allait de même pour ma réponse ... mais ...

"Oui, sa va ... mais désolé de te décevoir ... je suis humaine ..."

Dis-je succinctement avant de repenser à ce que c'était efforcer de m'apprendre ma préceptrice sans grand succès je dois bien l'avouer d'ailleurs, pas que je ne retenais pas ou que je n'écoutais pas ... mais toutes ces simagrée me semblait bien superflue ...

"Je m'appelle Seika ... Seika Hakumei, et toi ?"

Lui demandais-je en le fixant, sans pour autant le dévisager mais, je détestais ne pas regarder mon interlocuteur dans les yeux, même si cela avait souvent pour effet de leur faire baisser, ou détourner le regard ... en y pensant ...

"Oui, sa va ... mais désolé de te décevoir ... je suis humaine ..."

Humaine ? Qu'est-ce... ah oui c'est vrai qu'il en fait partie lui aussi. Avec le "e" en moins. Difficile de revenir à la réalité après être resté coupé du monde, dans un univers où la magie règne en maître et où des poupées se livrent une guerre dangereuse pour faire plaisir à leurs créateurs, et devenir.. Alice. A la manière de Pinocchio qui voulait devenir un vrai petit garçon, ces poupées souhaitent devenir la fille parfaite : Alice. Ce qui n'était pas le nom de la personne devant Riko :

"Je m'appelle Seika ... Seika Hakumei, et toi ?"

- Hum... Riko. Riko Tsumi.

Elle le regardait fixement dans les yeux, et lui faisait de même... quoi que son regard se perdait un peu dans le vide. Il reprenait peu à peu conscience de la réalité du monde mais quelques secondes allaient encore être nécessaires pour qu'il retrouve son intégrité mentale. Après avoir retrouvé un semblant de lucidité il conclut :

- Pardon.. je vis des choses... étranges... en ce moment...

Lui parler des poupées et tout ? Non, mieux valait la laisser à l'écart. Il ne regrettait pas ses rencontres mais refusait d'impliquer des personnes encore inconscientes de cette magie toute proche. Ayant à peu de choses près retrouvé son intégrité mentale, il demanda à celle qui lui faisait face :

- Tu dois me prendre un peu pour un fou non ?

"Hum... Riko. Riko Tsumi."

Me répondit-il juste derrière ... semblant perdu entre deux monde sans trouver sa place dans aucun des deux ...

"Pardon.. je vis des choses... étranges... en ce moment..."

Des choses étranges ... pour moi, ce monde même était une étrangeté ... les humains était égoïste mais cherchais à tout prix à ne pas être seul ... ne voulant pas froisser les autres quitte à leur mentir ... enfin ne sachant pas de quoi il parlait, il m'était difficile de lui réponde quoi que ce soit ...
Cependant il y avait quelque en chose de vraiment étrange en lui ... comme si il avait à porter un secret dont-il ne pouvait parler à personne ...

"Tu dois me prendre un peu pour un fou non ?"

Question assez surprenante mais bon ...

"Nous sommes tous un peu fou au fond ... du moins, c'est ce que je pense ... donc tu ne l'es pas plus que la moyenne ..."

Dis-je en souriant ironiquement, pensant à l'idiot de percepteur qui avait pu refaire ses valises le lendemains de son arrivée... enfin peu d'humain arrive à supporter leur quatre vérités ... surtout quand celle-ci sont exacte ...

Et cette idée me fit sourire car c'était bien parce qu'il était parti que j'avais pu sortir ... et rencontrer ce garçon plutôt étrange ...

"Nous sommes tous un peu fou au fond ... du moins, c'est ce que je pense ... donc tu ne l'es pas plus que la moyenne ..."

Aie ! Alors qu'il reviens juste à ses esprits voilà que son interlocutrice lui sort une phrase complexe. Elle souriait en plus, elle prenait plaisir à le faire réfléchir ! Bien. Analyse de la phrase... quelques secondes s'écoulent et le garçon finit d'emmagasiner l'information.

- Merci...

Simple, court, et pas très engageant pour une conversation. Mais pourquoi converser d'ailleurs ? Il s'était excusé, il pouvait repartir... pourtant ce petit réveil le poussait à parler, pas forcément de ce qu'il vivait. Bien au contraire, mieux valait garder cela secret, en partie parce qu'il risquerait d'être envoyé à l'asile psychiatrique en affirmant de telles inepties pour les ignorant de cet univers magique. Non... il avait juste envie de parler à un autre être humain, loin de ce monde de poupée, revenir au quotidien, au monde "normal".

- Euh... tu habites ici depuis longtemps ?

Décidément, il a vraiment besoin de retrouver le monde humain. Espérons que la jeune fille ne le renvois pas chi** sous prétexte qu'il se mêle de ce qui ne le regarde pas. quoi que, au fond, ça reste une question banal. Riko ne savait plus quoi penser de ce qu'il voyait et entendait. D'ailleurs, il était bien habillé au moins. Il se scruta rapidement et constata que ses vêtements étaient raisonnables. Il s'était attendu à tout, s'imaginant un instant en pyjama...

Pendant un instant il resta silencieux ... peut-être aurais du me taire pour une fois mais bon, ce n'était pas dans ma nature de "faire dans la dentelle" ... ni de faire attention, parfois à tord à mon interlocuteur ...

Puis, il laissa échapper succinctement merci, à moitié surprise vu que j'avais déjà eu de quoi tomber à la renverse plus d'une fois au vu des "excentricités" de mon père mais bon ... personne ne m'avais jamais remercier et encore moins après une remarque de ce type qui était toujours mal vu ... bien qu'au fond, ce n'était pas le but mais les humains avait un mal fou à saisir la subtile nuance entre la raillerie et le constat mais bon, ils sont aussi buté que ces machines ayant décrété que cela serait comme cela et pas autrement ...

"Euh... tu habites ici depuis longtemps ?"

Je trouvais ce garçon amusant, il illustrait parfaitement l'expression "passer du coq à l'âne" ce que j'avais aussi l'habitude de faire mais je doute que dans son cas cela soit volontaire ...

Je le regardait cependant amusée, il venait de se scrutait discrètement j'ignorais ce qu'il cherchait mais j'avoue qu'il était vraiment loin d'être banale ... je cachait mon envie de rire de manière très discrète comme j'avais coutume de le faire, car celà aurait mal été interprété avant de répondre, ignorant les codes de conduite qu'ils m'avaient inculquer tant bien que mal .. je soupirais avant de dire à demi-mots ...

"Bien trop à mon goût ..."

En effet j'étais avide de changement et en 14 ans j'avais vu les jours défiler sans pour autant pouvoir les différencier .... se répétant inlassablement ... et dire que certains rêvait de ce genre d'ennuis ... mais bon ...

"Et toi ?"

Rattrapais-je en sortant brutalement de mes "réflexions inutiles" comme j'avais coutumes de les appeler ... pour la simple et bonne raison que cela consistait à disserter tout en sachant que rien ne changera du moins, surement pas de cette façon ...

"Bien trop à mon goût ..."

Le ton, l'expression de son visage, son soupir... tout reflétait en elle une profonde lassitude. Riko imagina qu'elle devait vivre ici depuis quelques années, mais il était loin du compte. Son habitude de voyages lui faisait souvent oublier que des gens pouvaient vivre au même endroit toute leur vie. Il ne pouvait supporter cette idée. Enfin avec le Alice Game et les poupées qu'il avait, il ne savait pas vraiment ce que lui réservait l'avenir en matière de voyage, si ce n'est une exploration de l'univers loin des frontières connues de l'homme quelques jours plus tard... imaginez si on lui avait dit ce jour là qu'il ferait un tel voyage. Enfin on y est pas encore, revenons à son interlocutrice qui lui renvoyait la question :

"Et toi ?"

- Moi ? Hmm.. ça va bientôt faire deux semaines si je ne me trompe...

Il était en train de recalculer. Ses premiers jours... Mitsuko, son appartement, et la disparition de la poupée et la bague qui lui correspondait. Puis Stella, le sanctuaire, le pacte, la nuit... il était à quatre ou cinq jours quand il rencontra Tsukyo, et conclût le pacte. Un ou deux jours plus tard il y avait l'incident de l'allumette... et depuis il ne voyait plus vraiment les jours passer. Cela devait faire au final une dizaine de jours qu'il était ici. Et dire qu'il y a même pas un mois il était encore en Russie... il avait vu tellement de choses en si peu de temps que cette idée le troubla un instant avant qu'il reprenne :

- Mais j'ai vécu une partie de mon enfance ici... enfin pas dans cette ville... mais c'est pour ça que je n'ai pas de problème avec la langue...

Il ajouta un petit sourire, à demi-fier de cette annonce.

"Moi ? Hmm.. ça va bientôt faire deux semaines si je ne me trompe..."

Tout en répondant à ma question, il semblait être entrée en une profonde réflexion comme si il tentait de calculer afin de vérifier ses dires ...
Peut-être que lui avait la chance de ne pas vivre toujours au même endroit ... de ne pas refaire inlassablement les même choses ...
Enfin, en voyant ce garçon je comprenais bien qu'il cachait quelque chose, après tout ne dit-on pas que l'ont est toujours capable de reconnaître ses semblable ...
Mais je n'allais pas lui dire cela, après tout je ne le connaissais pas et puis, si lui c'était mêlé de ma vie, je n'aurais guère apprécier il était donc évident que je n'allais nullement chercher à savoir même ce que je pourrais lire dans ce regard me semblait familier ... et je n'aurais pu, à ce moment là expliquer ce sentiment ...

"Mais j'ai vécu une partie de mon enfance ici...
enfin pas dans cette ville... mais c'est pour ça que je n'ai pas de
problème avec la langue..."

Il semblait à demi-fier de cette annonce, je pouvais le lire sur son visage qu'il venait d'illuminer d'un sourire ...
Je souris alors aussi, sans pour autant m'y sentir forcée ...

Si je ne voulais pas qu'un silence s'installe à présent, je devais lui répondre quelque chose ... dire quelque chose ...

J'acquiesçais donc avant d'ouvrir la bouche une première fois, sans ne rien dire pour autant puis, après un court lapse de temps je finis par lui dire ceci ...

"Que dirais-tu de marcher un peu ?"

C'était la seule chose qui m'étais venu, je souris donc de nouveau mais bien moins discrètement que la première fois ...
Pour la première fois depuis longtemps ce sentiments de lassitude venait de disparaître et ce poids que je portait depuis longtemps me paru soudain moins lourd ... même si je ne comprenais pas vraiment pourquoi et je dois bien avoir qu'au fond, cela m'étais égal !

Un sourire discret, une hésitation.... Riko n'arrivait pas vraiment à cerner ce caractère. Était-ce de la timidité ? Ou cette lassitude qu'il avait vaguement décelée ? Il ne savait plus que penser, mais l'heure n'était pas à s'interroger là-dessus, déjà qu'il ne cessait de repartir dans ses réflexions depuis le début de leur conversation. Il écouta donc en reposant son esprit.

"Que dirais-tu de marcher un peu ?"

Elle accompagna ses paroles d'un nouveau sourire, plus franc, ce qui eut pour effet d'élargir aussi les lèvres du garçon qui répondit :

- D'accord.

Il engagea donc le pas sur le sentier du parc, aux côtés de la demoiselle. Il se sentait étrangement bien, avec de la compagnie... humaine...
Ce désir de rester loin des professeurs l'avait éloigné aussi des élèves, il cotoyait de moins en moins de personnes de son âge, si ce n'est aucune depuis son arrivée. A part les poupées et quelques marchands, il n'avait pas vu grand monde finalement. De plus il était là en "tête à tête" avec une demoiselle de son âge, et il ne pouvait pas dire qu'elle soit moche en prime.
C'est donc en fredonnant gaiement qu'il accompagnait... Ze... Se.. euh... ah oui Seika. Il avait faillit oublier son nom l'idiot.

- Tu vis donc ici depuis longtemps ? ... euh... pardon je me répète... Tu dois connaître beaucoup de monde, connaître l'endroit et ce qu'il "s'y passe" non ?

Les poupées... c'est ce qu'il sous entendait bien sûr. S'il y en avait assez pour faire des combats, il ne pouvait être le seul à en connaître l'existence, et puisqu'il les avait découvertes en arrivant ici, Seika qui vivait là avait des chances d'en avoir vu, ou d'être... Riko jeta un coup d'œil à ses mins pour constater l'absence de bague... peut-être qu'elle ne savait pas finalement...

[Désolé pour l'attente mais mes partiels approchant bien plus vite que je ne le pensais j'ai en ce moment très peu de temps pour répondre mais je tenterais de prendre quelques minutes pour le faire ^^]

Il sembla hésiter un instant, il semblait chercher la réponse sur mon visage ... souvent inexpressive et ne sachant pas comment agir ou plutôt réagir je me figea un instant, du moins jusqu'à ce qu'il me dise :

« D'accord »

Il engagea le pas et je ne tardais pas à le suivre ... ayant depuis toujours été fortement influencé par les sentiments des autres, je ne pu ne pas remarquer ... sentir cette atmosphère apaisante ... je me sentie pour la première fois depuis longtemps en accord avec moi même ... ces conflits qui faisait souvent rage en moi et que je subissais en silence semblait à présent lointain ...
Puis renforçant cette ambiance, il se mit à fredonner un air que je ne connaissais pas mais que je trouvais joli ... puis, il en revint à ce dont nous avions succinctement parler tout à l'heure ...

« Tu vis donc ici depuis longtemps ? ... euh... pardon je me répète... Tu dois connaître beaucoup de monde, connaître l'endroit et ce qu'il "s'y passe" non ? »

Connaitre beaucoup de monde ? Il était vrai que pour personne « dans la norme » cela aurait été vrai mais ... bien malgré moi je lachais sans aucune émotion ...

« Je ne sais que ce que l'ont veux bien que je sache ... je ne connais que qui l'ont veux bien que connaisse ... »

J'étais lasse de cette vie qui tout en semblant idyllique aux yeux des autres n'était qu'un tissu de mensonge ou je n'étais qu'un pantin manipuler dans l'ombre par un homme dont au fond j'ignorais tout ...
Ces cadeaux qu'il ne cessait de me faire ne comblait pas cette solitude ... ne brisait pas ce mur qui m'avait toujours séparer des autres ...
« Elle n'est pas comme nous ! » Cette phrase qu'avais un jour prononcer une de mes camarades de classe résumait bien la situation mais ... mon cœur était toujours froid et tout ceux qui m'entourait oscillait entre haine et futilités ...

Mais bien que nous aillons sensiblement le même âge lui semblait avoir disons un vécu bien plus consistant ... avoir voyager bien plus que moi qui n'avais jamais quitter cette ville ...

* Moi ? Hmm.. ça va bientôt faire deux semaines si je ne me trompe... *

Ces paroles raisonnait dans ma tête ... j'ajoutais donc d'un air évasif pensant à ses paysages que je regardais dans mes livres de photos que lui avait peut-être eu la chance de voir en vrai ...

« Mais toi, tu as du voyager non ? »

[Pas de souci, je comprends. Et je te ferais des petits rappels de temps en temps si t'oublies Razz

]

« Je ne sais que ce que l'ont veux bien que je sache ... je ne connais que qui l'ont veux bien que connaisse ... »

Le garçon la regarda avec un air interrogé. Elle avait un air maussade tout à coup. Et il faut dire que ses paroles n'avaient rien d'enchantant. Il en comprenais pas le sens caché s'il y en avait un, mais le manque de liberté ressortait clairement dans ces paroles.
Il resta silencieux, le regard fixé devant lui, à imaginer cette vie. Ne savoir que ce que l'on veut bien nous dire, ne voir que les personnes autorisées. Il essaya alors de voir les choses soit l'angle positif qu'il pouvait signifiait. On devait vouloir la protéger, quelqu'un cherchait à la protéger, c'était pour son bien... Même s'il ne s'agissait pas de la vérité, pour le moment il préférait voir les choses ainsi. Il ne cherchait pas à se voiler la face (si je puis dire), mais c'était dans son caractère de voir le bon côté des choses, il fallait positiver, toujours.

« Mais toi, tu as du voyager non ? »

- Hmm ? - Il tourna la tête vers elle - Oui. Enfin... un voyage dure quelques semaines au plus... moi mes excursions se comptent en mois. D'ailleurs, je ne suis pas né ici, je veux dire au Japon. Mais je n'ai pas de grands souvenirs de ma petite enfance. L'Australie... l'Italie... la Russie... la France aussi d'après mes parents... mais je n'en ai pas de souvenir...

Il marqua une légère pause, soupira et repris :

- J'aurais tellement voulu les suivre, voir d'autres pays...

Il resta alors pensif, laissant son imagination vagabonder dans des pays inconnus.

[Oula, ça se raccourcit...]

[Lol, voila je suis de retour, fini les partiels *balance ses cahiers d'un air satisfait* super contente
Maintenant, je te répond, et non je ne t'ai pas oublié]

Il était évident qu'il n'allait pas comprendre, comment aurait-il pu ... et puis, il ne fallait peut-être mieux pas ...
Puis, il tourna sa tête vers moi en entendant ma question, sembla réfléchir un instant ... lui avait beaucoup voyager mais, il ne se souvenait de rien ... pour moi, l'absence de souvenir aurait été insupportable mais lui semblait s'en accommoder, peut-être étais-ce mieux ainsi (?) ... et après un léger soupir ...

- J'aurais tellement voulu les suivre, voir d'autres pays...

Cette phrase m'interloqua ... je ne le connaissait pas suffisamment ni pour lui demander pourquoi il n'avait pas pu y aller, et encore moi pour lui vociférer qu'il avait qu'a y aller même quoi qu'on lui ai dit ...
Puis levant le regard dans sa direction je vis qu'il avait le regard penseur ...
Ce même regard qu'avait ma mère quand elle me regardait avant de partir bien que le sien ne semblait pas "dire" la même chose.

Oui c'était malgré tout ce regard qu'elle portait sur moi ... c'était d'ailleurs un des rares souvenirs que j'avais d'elle pour ne pas dire le seul ...
Ce regard insistant qui semblait me reprocher mon existence ... comme si, en étant entièrement responsable elle pouvait se payer ce luxe ...

Croisant de nouveau son regard, je rougi gêné comme si il pouvait voir ce que je pensais ... et ne faisait pas attention à ou je mettais les pieds, je fini par trébucher ... chose plutôt prévisible d'ailleurs mais bon j'aurais préféré faire ça de manière plus élégante (comme si cela était possible).

"Ça m'apprendra ..."

Murmurais-je en constatant les égratignures que j'avais à présent sur les mains, oubliant pendant un instant mon interlocuteur ...
Mes mains me piquait tout comme mes genoux, cependant j'étais depuis bien longtemps insensible à la douleur, ou disons plutôt que j'avais appris a la supporter ...

[Voila, si jamais tu voulais que je continue un peu avant de répondre, dis le moi, tout dépends de ce que tu veux faire ^o^]

[Je veux faire réagir Riko oui, mais en même temps je sais pas si j'aurais grand chose à dire... barf, au moins ça fait avancer le schmilblik ^^]

Pensif, dans des pays lointains. Sans s'en rendre compte il fixait la jeune fille face à lui. Plutôt que de regarder le ciel, ou le vide, il avait laissé son regard planté là, devant elle. Il ne s'en rendit compte que lorsque la teinte de ses joues changea.

- P...

Il allait s'excuser lorsqu'elle chuta. Il l'avait troublée... en même temps il avait du la fixer un moment, c'était compréhensible. Il aurait sans doute été lui aussi gêné si c'était elle qui l'avait fixé ainsi.

"Ça m'apprendra ..."

Elle avait trébuchée par sa faute ? Le garçon se sentait un peu coupable et il posa son genoux à terre pour lui tendre la main, afin de l'aider à se relever. Puis, dans le doute, il préféra s'excuser plutôt que de continuer de se demander s'il était fautif :

- Excuses moi. J'ai du paraître très malpoli...

C'est certain que, fixer ainsi une fille qu'il connaissait à peine, ça n'avait rien de poli.

- Tu ne t'es pas fait mal au moins ?

Il n'avait pas encore pu voir les égratignures...

[un chouilla ridicule comme post x_x gomen ^^']

[Lol, t'inquiète ont trouvera toujours, tant que le tout avance ^^
Et puis, le post n'est pas ridicule au contraire il vient de m'inspirer un truc ~]

Je le vis poser un genoux à terre pour me tendre sa main avant qu'il ne me demande pardon pour son impolitesse ... mais quelle impolitesse ... puis il me demanda ceci ...

- Tu ne t'es pas fait mal au moins ?

Je ne comprenait plus, tous en fixant mes égratignures je vis ma vue s'embuer et senti les larmes monter avant de glisser sur mes joues ...
Je n'avais pourtant pas mal, mais ses paroles ... ce garçon ne pouvait pas comprendre il était évident, mais depuis que j'étais née, ont m'avait appris à me débrouiller seule ... et personne ne c'était jamais inquiéter de savoir comment j'allais, ni ne m'avait jamais tendu la main ... non le monde dans lequel j'avais grandis était froid et bien que cela ne me dérangeait pas d'ordinaire ...
Je sentais mon cœur se serrer, et un mélange de tristesse et de nostalgie m'envahissait ...

Levant alors mon regard vers lui, je m'empressai d'essuyer mes larmes avec mes manches oubliant toutes les bonnes manières qui m'avait été inculquer ...

"Hm hm, ça va ..."

Répondis-je timidement d'une voix à peine audible ...
Puis, regardant cette main qu'il me tendait, hésitant un instant je l'attrapais fermement en lui souriant les yeux encore rouge et pleins de larmes ...

"Merci de t'être inquiéter."

Rougissant de nouveau, mais pas pour la même raison, je détournais de nouveau le regard ... pleurer comme une enfant pour une raison si futile ... ne faisait que me montrer que je m'étais pas résigner à cette vie et pourtant, je savais que, rien de changerais ...

[Au final, je ne sais pas si ça va ou pas, tu me diras ^^ ]

Elle pleurait ? Le garçon se sentait décidément fautif, ne sachant pas quoi dire, restant là bêtement, la main tendue.

"Hm hm, ça va ..."

La jeune fille prit sa main pour se relever et ajouta :

"Merci de t'être inquiéter."

Elle souriait, rougissait, le tout avec les yeux rougis par les larmes. Elle semblait troublée. Et Riko ne savait plus quoi penser, il décida donc de garder son éternel sourire et sa joie de vivre pour remonter le moral de la jeune fille s'il en était besoin :

- C'est normal, je m'inquiète toujours pour mes amis.

Amis ? Cela faisait un moment qu'il n'avait pas parlé ainsi. Il se sentait bizarre en le disant à une presque inconnue. C'était avant une habitude, un bonjour et il se faisait un ami. Aujourd'hui ce temps simple et heureux semblait si loin. Mais, plus que cette étrange sensation, cette gêne, il ressentait aussi un peu de chaleur, de la joie.
Il la regarda un instant, l'observant, l'admirant ? Peut-être... il faisait plus attention à elle du moins. Et avant qu'elle ne puisse se sentir gênée, il afficha un large sourire à désemparer les personnes les plus sérieuses. Le genre de sourire un peu idiot, mais plein de bonnes intentions, et de bonne humeur...

- C'est normal, je m'inquiète toujours pour mes amis.

Sa réponse me paru tout d'abord étrange car après tout nous nous connaissions à peine mais ... ce sourire qu'il me fit alors, oui ce sourire eh bien ... je ne pu qu'en être convaincu ...
C'était d'ailleurs la première fois que quelqu'un me considérais comme un ami ... il fallait dire que j'avais tellement peu l'occasion de côtoyer d'autres personnes en dehors de ces soirées mondaines aussi stupide qu'elles n'étaient superficielles ... soupirant un instant à cette pensée, je levais alors mon regard vers le sien avant de lui sourire ... je n'avais aucun raison d'être désagréable avec ce garçon.

"Merci. Que dirais-tu ..."

Je m'arrêtais un instant ... j'avais comme l'impression que l'ont allait pas tarder à venir me chercher ... et les bruits de pas dans le graviers devait avoir un lien avec tout ça ...
Je repris alors ce que je disais ...

"Que dirais-tu d'aller ailleurs ?"

Oui, je n'avais nullement aucune envie de me retrouver à nouveau en cage, et pour une fois que je n'étais pas seule je tenais plus que tout à en profiter, scrutant l'horizon je vis cet homme au loin me faire de grand signe de bras ... tentant de l'ignorer je me retournais mine de rien vers mon interlocuteur attendant sa réponse ...

"Merci. Que dirais-tu ..."

Je levais les sourcils, attendant la suite de sa phrase.

"Que dirais-tu d'aller ailleurs ?"

- Euh... eh bien oui, pourquoi pas...

Aller ailleurs. Ce n'était pas une mauvaise idée. Ils n'allaient pas rester dans ce parc une éternité. Et à force de suivre le chemin ils approchaient de toute façon d'une nouvelle entrée... ou sortie selon les points de vue. Pourquoi pas aller ailleurs donc.. mais aller où ?
Alors qu'il songeait aux endroits où ils pourraient aller, il remarqua l'attitude de Seika, comme si elle était suivie, elle semblait pressée de partir. Il jeta un coup d'œil autour de lui, aperçu des hommes qui semblaient peu aimable et préféra ne pas poser de questions. La mafia ? Des yakuzas ? Il venait de goûter à l'amitié à nouveau, il se sentait bien, du coup, aucune envie que ça s'arrête maintenant. Il ne dit rien à Seika a ce propos, mais s'élança en direction des grilles du parc :

- En route alors. Où allons-nous ?

Il ne savait toujours pas où aller. Il pensait bien avec humour "chez toi ou chez moi ?" mais il s'abstint de ce genre de paroles au fond... pervers ? ^^'
Riko se retourna un instant pour vérifier que la demoiselle le suivait, et surveiller d'un œil les yakuzas... ils discutaient entre eux et ne semblaient pas apprécier que les deux adolescents s'éloignent. Le jeune homme ressentit alors une poussée d'adrénaline... de l'action.. il reprenait vie, loin de son état avant qu'il ne rencontre Seika.

[J'ai fais ce que j'ai pu... ^^' Encore désolé du retard...]

Le regard vague Seika continuait de marcher et, sous ses pas le crissement du gravier l'accompagnait discrètement en rythme. A ses côtés, le jeune homme qui était bien plus grand qu'elle marchait d'un pas élancé. Ses cheveux flottait doucement dans le vent et, jetant par moment un œil au alentour, elle cherchait à voir si « les hommes de mains de son père » comme elle les appelait arrivaient pour la faire rentrer.
Mais par chance, rien pour le moment. Soupirant, lassée de ce petit jeu qu'elle entretenais avec ce père absent depuis bien longtemps déjà, le jeune homme coupa soudain sa pensée « Euh... eh bien oui, pourquoi pas... ».

Levant son regard dubitatif en sa direction, la question en supposait une seconde qui était celle du lieu. Car partir était une chose mais, il n'allait pas vagabonder. Réfléchissant à où elle pourrait souhaiter aller, rien ne lui venait et, au coin du chemin deux hommes encostumés qu'elle avait bien entendu reconnu était apparu. Ils avaient bien entendu fini par la retrouver, qu'espérait-elle en restant si prés de chez elle. Il était certes stupide mais, bien malheureusement pas à ce point !
« Tsssss » laissa t-elle échapper le regard braquer sur ces derniers avant de retourner son regard sur Riko qui semblait lui aussi les avoirs remarquer.
Ils n'étaient pas, il fallait aussi l'avouer bien discret dans le genre et, leur « genre » faisait bien souvent croire à des Yakuza et, en primaire comme au collège de nombreuses rumeurs tout aussi folles les unes que les autres courrait à son sujet. Bien sûr, les sobriquets avaient suivit « la fille du parrain » et autres surnoms tout aussi stupide …

Mais, cela ne l'intéressait pas. Elle ne c'était jamais vraiment mêlé au autres justement à cause de ces rumeurs. Seika aurait pu les éluder mais, elle l'arrangeait car elle avait au moins la paix.
Aucune des ces filles superficielles ne l'avait jamais approcher, ni n'avait jamais chercher à l'utiliser comme cela aurait pu être le cas.
« En route alors. Où allons-nous ? » s'exclama t-il et, apparemment lui n'avait pas plus d'idée qu'elle sur la destination et, Seika repensant à ce qu'elle avait un jour interpeler alors qu'à la pause elle regardait avec lassitude par la fenêtre.
*Et là, au moment où il m'a dit, « On va où ? » il m'a regardé dans les yeux et m'a lancer avant de se marrer « Chez-toi ou chez moi ? »*
Ce n'était pas son vécu mais, elle se souvenait avoir sourit à cette idée et, même si ce garçon n'était pas Riko elle sourit à cette idée et, arrivant du même coup à la sortie les deux hommes qui jusque-là c'était contenter de discuter entre eux en la surveillant du coin de l'œil se tournèrent vers elle et, commencèrent à avancer.

Seika les surveillant de la même manière, elle avait bien entendu remarquer qu'il venait vers eux.
N'ayant aucune envie de rentrer pour le moment, pour une fois qu'elle pouvait parler, communiquer, avoir pour une fois la compagnie de quelqu'un d'autre que la domestique qui était payer pour s'occuper d'elle.
Contrariée elle l'était et, elle ne comptait pas se laisser faire, elle était décider cette fois encore à les faire tourner en bourrique pour son plus grand plaisir !
Un petit sourire s'afficha sur son visage et, les quittant des yeux un instant elle attrapa son interlocuteur par le poignet et, penchant légèrement la tête sur le côté elle dit d'une voix guillerette « Marchons tout simplement, nous verrons bien ~ »

Emboitant le pas, elle commença à « trotter », enfin sautiller aurait été un terme plus exacte même si, avec la robe qu'elle portait cela ne se voyait pas vraiment et, même si seule elle se serait mise à courir, aurait déambuler au détour des rues jusqu'à ce qu'ils parviennent à la rattraper. Oui et, là malgré la présence du jeune homme, elle avait envie de le faire. Mais bon, Seika savait qu'elle ne pouvait pas toujours faire comme elle le voulait, les autres ne se plierait pas à sa volonté parce qu'elle le souhaitait et, si tel avait été le cas, la vie aurait été bien ennuyeuse.
« Vite ! » s'exclama t-elle amusée une fois arrivée sur la sortie du parc pendant que les hommes commençaient à hâter le pas pour ne pas, une fois de plus se faire distance par une gamine de 14 ans qui, avouons-le avait pris l'habitude de les tourner au ridicule !

[HRP : pas de soucis, j'aime bien >w<
Du coup, voici la réponse, j'espère qu'elle va ~]